Je me suis toujours demandé s’il
existe un système, une technique, une science, un critère, une procédure ou un
moyen de mesurer la bêtise humaine!
Après
plusieurs tentatives infructueuses, des pensées de toutes sortes, des enquêtes
et des recherches qui n'ont pas eu le résultat escompté, par hasard, comme cela
arrive presque toujours, j'ai réussi à trouver la clé de l’énigme en
arrivant à une solution acceptable; si d'une part cette solution est
certes inattendue, de l'autre elle s'est avérée être une méthode infaillible,
tellement précise et sans équivoque qu’elle en est devenue une règle: aller à
vélo!
Absolument!
Allant à vélo, on peut voir de près la bêtise humaine, et s’il n’y avait
pas tous les pare-brise et les vitres des voitures, on pourrait même la
toucher!
Cela
ne veut pas dire que la bêtise se cache, se tapit, croît et se multiplie
uniquement à travers les automobilistes, mais dans ce va-et-vient
artificiel d’illicites folies humaines, il est certain qu’elle trouve un
habitat fait pour elle, un environnement parfait pour développer sa propre
folie!
Il
serait inutile maintenant de dresser la liste des milliers d'occasions perdues
pour arriver à avoir une mobilité humaine intelligente, il suffit d’aller voir
les statistiques impressionnantes d’accidents de la route et leurs conséquences
pour en avoir une idée dramatiquement claire!
La
route est devenue un endroit où sévit un état de guerre permanent et sans
règles! Un endroit où la folie atteint son apogée dans une obscurité totale! Sur
la route, finesse d’esprit, sagacité et intelligence sont strictement
interdites et là où la culture de la solidarité est bannit par une insoutenable
censure, il y a toujours un danger d'ordre public que, dans ce cas, nous
l'appellerons par commodité: trouble mental de la circulation automobile!
Tableau de Roberto Sironi -
technique mixte sur toile - 18 x 24
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