Qui sait combien de fois, nous
avons vu passer un vélo? Au cours de sa longue histoire, nombreux sont ceux qui
ont été tenté d’introduire quelques variations, changements ou modifications
dans sa structure, que cela soit pour en améliorer l’efficience et
l’utilisation quotidienne ou pour mettre en lumière les progrès scientifiques
de la biomécanique, de la physique ou plus simplement en faire évoluer le
design! Malgré tout, la structure du vélo n’a jamais changée; on peut
donc penser qu’autour de cette structure ainsi parfaite les chercheurs,
inventeurs , “détectives de l’imagination” ou les pseudo-alchimistes passionnés
de vélo n’ont plus de raison d’enquêter, d’étudier ou d’entreprendre de
nouvelles recherches .
Ce moyen de locomotion est
substantiellement déclinable et peut-être par auto- défense, est resté fidèle à
son idée et sa forme d'origine, développant, à travers un processus
inexplicable voire même un rite chamanique, des anticorps qui ont mis à
rude épreuve nos pitoyables et répétées tentatives de changer la peau de
cet animal mécanique!
Donc, le moyen de locomotion en question
est constitué d’un tube supérieur ou horizontal, d’un tube vertical ou
tube de selle, d’un tube oblique, de deux haubans, de deux bases: le tout forme
le cadre. Sur celui-ci les nombreux composants qui permettent le fonctionnement
du véhicule peuvent être regroupées en un certain nombre de systèmes qui
assument chacun une fonction spécifique: certains supposent que le moyen de
locomotion en question est la machine parfaite par excellence! Inutile de dire
que je suis totalement en accord avec cette courageuse et intrépide
opinion! Les composants cités ci-dessus sont: le guidon, les suspensions, les
fourches qui maintiennent les roues, la potence, les rayons, les moyeux, les
jantes, les pneus avant et arrière ... Sans oublier le système de freinage à
disque ou à tambour, les changements de vitesse, la chaîne, les pignons, les
pédales, les dérailleurs, les gardes-boues, les manivelles, les roulements à
billes, les bandages et les plateaux! Le conducteur, généralement dénommé
cycliste voyage normalement assis sur une selle à peu près de forme
triangulaire, placée légèrement en arrière de la verticale de l'axe de pédalier
et relié au châssis par le biais d'un tube appelé tige de selle qui permet le
réglage de la hauteur de celle-ci par glissement à l'intérieur de la colonne de
direction. De cette position, il bénéficie d'une très bonne visibilité sur
l'environnement et l’éventuel trafic, ainsi que d'une capacité illimitée
d'imagination! On peut distinguer et ranger cet excellent véhicule en
diverses catégories: le vélo d’homme avec un cadre diamant, le vélo de dame
avec un cadre en U et le vélo pliant, (qui n'est pas encore produit sous forme
de kit) malheureusement très pratique pour être transporté en voitures: ce type
de solution doit être considérée comme un défaut de fond voire même un autogoal
retentissant de la part de la “pensée eco-mobile”! On ne doit jamais donner une
seconde chance à un corrupteur sinon on finit inévitablement par être corrompu!
Selon l'utilisation qu'on en fait,
bonne ou mauvaise, utile ou comme passe-temps, nécessaire ou futile,
intelligente, sportive ou exclusivement comme source d'économies, on peut faire
entrer ce véhicule dans les sous-catégories suivantes: vélos de randonnée
pour les marcheurs ennuyés, vélos de routes pour les touristes en quête de
vacances alternatives, vélos de ville, plus moderne, appelée City Bike pour les
citadins à la recherche d'une ville à échelle humaine: les autres sont
parfois capables d'aller à à fond à l'encontre de l'humour, avec un verbiage à
mi-chemin entre soi et soi! Dans la même sous-catégorie, on trouve deux
expériences “cyclo-pittoresques” et leurs déclinaisons dérivantes de la
mutation du véhicule dans le temps: le tandem, moyen de douteuse démocratie et
le vélo couché, c'est-à-dire une sorte de voiture à pédales avec l’obsédante
fixation d’être de toute façon un vélo, bien que que la posture du conducteur
soit beaucoup plus proche de celle d'un individu allongé sur le divan d’un
analyste! Enfin, il existe le vélo de course et celui de piste qui
résistent toujours, super légers, inimitables, sans accessoires à part la seule
"jambe".
La fibre de carbone remplace maintenant la fibre musculaire! Nous
terminerons cette enquête “cyclo-anatomique” en mentionnant le Bmx, un
vélo presque toujours mono vitesse utilisé pour surprendre les passants en
train de penser et pour étonner, le cas échéant, un public payant à la
recherche de “cyclo-acrobates” et enfin le mythique et légendaire VTT,
robustesse sur deux roues, excellent pour endurer le supplice, exceptionnel
pour souffrir, unique pour tomber! Il ne nous reste plus qu’à prendre
note de la dernière nouveauté sur le marché: le vélo à
assistance électrique qui permet à la propulsion humaine d'avoir sa propre et démocratique
“cyclo-solidarité”! J’oubliais le vélo photovoltaïque et à hydrogène! Il ne
manque que le vélo à moteur, mais c'est mieux de ne pas en parler car
quelqu'un pourrait avoir d’étranges idées et chatouiller sa propre fantaisie
pour en arriver à la faire devenir réalité! Donc: Motus et bouche cousue!
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