Tout ça pour une ligne d'arrivée!
... Et là où y a une ligne d’arrivée, moi aussi j'y suis! Et là où je me
trouve, il y a prédominance, suprématie! Un coup de pédale et un coup de reins!
Dans la dernière ligne droite personne ne fais de cadeau! Sur cette ligne
droite, comme dans une salle d'attente, une horde de spectateurs t’attend…Ils
sont là, comme des moucherons dans la lumière jaune d'un chaud après-midi
d'été. Chahutant derrière les barrières, ils rient, se réjouissent, hurlent!
Tout ça pour une arrivée! Et où il y a une arrivée, il y a une fin! Et où il
y a une fin, il y a un nouveau départ! Coude à coude avec le destin
contre tous les éléments, à la vitesse de la déraison, je sfide toutes les
certitudes de la physique, la tête dans le guidon, à coups de pédale et de
sueur! Sur ce vélo, tiré à quatre épingles, j'évite le passé en passant
par le présent pour arriver dans un futur où chaque fraction de seconde est une
illusion d’optique, un mirage! La voilà cette ligne d’arrivée, ce but sublime, suprême,
noble et magnifique! Dans cette multitude de roues, de fatigue, de colère et
d’illusions, je suis sur le fil du rasoir, en équilibre avec l'Histoire,
enveloppé dans cette solitude de vent et de vitesse! Plongé dans une odeur de
goudron, de personnes et de folie, je suis là, acteur de cet excessif
spectacle, inondé de cette sueur qui coule de mon front sans aucune retenue ...
Coude à coude avec l'imprévisible, en une instable réalité, à la vitesse de
l'impondérable, je défis tous les regards qui, comme le mien fixent un
horizon réduit à une ligne qui fait que l’imagination devient le seul et ultime
but! Le temps passe! Le temps presse! Le temps est un ogre qui fait peur et il
en faut du courage pour avoir peur! Le tout n’est rien et en un rien de temps
tu joues le tout pour le tout et tu n’obtiens rien à part la part la plus
dissimulée de ta pensée: la victoire! Tout ça pour une ligne d'arrivée!
... Et là où y a une ligne d’arrivée, moi aussi j'y suis! Et là où je me
trouve, il y a prédominance, suprématie! Un coup de pédale et un coup de
reins! Dans la dernière ligne droite personne ne fais de cadeau! Sur
cette ligne droite, comme dans une salle d'attente, des hordes de gens
t’attendent comme des moucherons dans la lumière jaune d'un chaud après-midi
d'été. Ils crient, se réjouissent, hurlent pendant que j’évite chaque obstacle
qui se trouve entre moi et ce qui derrière cette ligne s’appelle déjà victoire!
… Le tout pour une ligne d'arrivée! ... Et où il y a une arrivée, il y a une
fin! Et où il y a une fin, il y a un nouveau départ: un coup de pédale et
un coup de reins! Tout le reste n’est que sueur!...
peinture de Roberto Sironi -
acrylique sur carton
Tout ça pour une ligne d'arrivée!
... Et là où y a une ligne d’arrivée, moi aussi j'y suis! Et là où je me
trouve, il y a prédominance, suprématie! Un coup de pédale et un coup de reins!
Dans la dernière ligne droite personne ne fais de cadeau! Sur cette ligne
droite, comme dans une salle d'attente, une horde de spectateurs t’attend…Ils
sont là, comme des moucherons dans la lumière jaune d'un chaud après-midi
d'été. Chahutant derrière les barrières, ils rient, se réjouissent, hurlent!
Tout ça pour une arrivée! Et où il y a une arrivée, il y a une fin! Et où il
y a une fin, il y a un nouveau départ! Coude à coude avec le destin
contre tous les éléments, à la vitesse de la déraison, je sfide toutes les
certitudes de la physique, la tête dans le guidon, à coups de pédale et de
sueur! Sur ce vélo, tiré à quatre épingles, j'évite le passé en passant
par le présent pour arriver dans un futur où chaque fraction de seconde est une
illusion d’optique, un mirage! La voilà cette ligne d’arrivée, ce but sublime,
suprême, noble et magnifique! Dans cette multitude de roues, de fatigue, de
colère et d’illusions, je suis sur le fil du rasoir, en équilibre avec
l'Histoire, enveloppé dans cette solitude de vent et de vitesse! Plongé dans
une odeur de goudron, de personnes et de folie, je suis là, acteur de cet
excessif spectacle, inondé de cette sueur qui coule de mon front sans aucune
retenue ... Coude à coude avec l'imprévisible, en une instable réalité, à la
vitesse de l'impondérable, je défis tous les regards qui, comme le mien
fixent un horizon réduit à une ligne qui fait que l’imagination devient
le seul et ultime but! Le temps passe! Le temps presse! Le temps est un ogre
qui fait peur et il en faut du courage pour avoir peur! Le tout n’est rien et
en un rien de temps tu joues le tout pour le tout et tu n’obtiens rien à part
la part la plus dissimulée de ta pensée: la victoire! Tout ça pour une
ligne d'arrivée! ... Et là où y a une ligne d’arrivée, moi aussi j'y suis! Et
là où je me trouve, il y a prédominance, suprématie! Un coup de pédale et un
coup de reins! Dans la dernière ligne droite personne ne fais de cadeau!
Sur cette ligne droite, comme dans une salle d'attente, des hordes de gens
t’attendent comme des moucherons dans la lumière jaune d'un chaud après-midi
d'été. Ils crient, se réjouissent, hurlent pendant que j’évite chaque obstacle
qui se trouve entre moi et ce qui derrière cette ligne s’appelle déjà victoire!
… Le tout pour une ligne d'arrivée! ... Et où il y a une arrivée, il y a une
fin! Et où il y a une fin, il y a un nouveau départ: un coup de pédale et
un coup de reins! Tout le reste n’est que sueur!...
peinture de Roberto Sironi -
acrylique sur carton
www.unartistainbicicletta.com
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