Le vélo qui n’existe pas




Je sais qu'il y a quelque part “un vélo qui n’existe pas” qui en ce moment précis se déplace vers  des routes inconnues, infinies… des routes qui mènent loin, très loin, plus loin que les planètes, plus loin que les galaxies, plus loin qu’une pensée universelle qui illumine la nuit comme le fait l’éclair!
Je sais qu'il y a quelque part un vélo mystérieux qu’on ne peut pas voir, mais qu’on peut sentir quand il passe comme le souffle du vent qui ébouriffe les cheveux, comme l’haleine de la mer quand elle vaporise ses sourires. Ce vélo est un engin volant qui transporte la mémoire quand, un instant avant de devenir histoire elle est déjà un souvenir au fond du cœur!
Je sais qu'il y a quelque part un vélo qui a deux âmes rondes comme la forme des roues et qui erre dans le monde des destinations inconnues, vers des fins sans fin, vers des rêves presque jamais réalisés... Ce vélo, on ne peut le rencontrer, on ne peut le voir,  on peut seulement l’imaginer quand le regard se perd dans une idée restée accrochée à l'horizon comme une étoile suspendue dans un ciel nocturne et silencieux!
Je sais qu'il y a quelque part “un vélo qui n’existe pas” qui en ce moment précis se déplace vers des routes inconnues, infinies… des routes qui mènent loin, très loin, plus loin que les planètes, plus loin que les galaxies plus loin qu’une pensée universelle qui illumine la nuit comme le fait l’éclair!
Et sur ​​ce vélo, il ya quelqu'un à qui on ne peut plus parler et tandis que ses lèvres sont immobiles et ses yeux clos pour toujours on peut le voir dans cet incompréhensible repos, dans cet impénétrable oubli pédaler pour aller on ne sait où et pour ne jamais revenir!
"Ciclisti in paradiso" - Peinture de  Roberto Sironi  - acrylique sur parquet
 





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